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Prenez Duo, la mascotte de Duolingo. Passif-agressif. Fluo. Un peu collant. Et totalement irrésistible.
C’est peut-être la seule app à qui on pardonne ses notifications. Parce qu’au fond, on aime bien se faire engueuler par ce petit oiseau pixelisé qui nous rappelle qu’on n’a pas bossé notre espagnol.
Et c’est exactement ça, la force d’une mascotte bien pensée : on projette, on s’attache, on crée une relation. La marque n’est plus un service, elle devient quelqu’un.
Quand c’est bien pensé, une mascotte devient un levier stratégique. Elle donne un visage à une posture de marque.
Elle peut être drôle, rassurante, irritante, attachante… mais elle dit quelque chose de clair, humain et immédiat.
Ce n’est pas du design “pour faire joli”. C’est une prise de parole incarnée.
Une mascotte réussie, c’est une marque qui respire, qui parle sans faire de phrases.
Ici, on retrouve toute la logique de l’identité visuelle : donner un visage cohérent à une marque. Une mascotte devient alors une brique au même titre que le motion design ou l’illustration, avec un rôle précis dans la stratégie.
Le risque existe, évidemment. Quand l’intention est floue, la mascotte devient décorative, gênante, voire absurde.
Exemple parfait : la mascotte de l’expo universelle d’Osaka 2025. Elle vous regarde de l’intérieur, et vous vous demandez : “mais… pourquoi ?”.
Comme tout dans une stratégie de marque, une mascotte doit partir du bon endroit : pas du besoin de faire le buzz, mais d’un alignement profond avec ce que la marque veut transmettre.
Non. Ce n’est pas un passage obligé. Mais si votre marque manque de chaleur, de lisibilité, ou de présence… une mascotte peut tout changer.
À condition qu’elle ne soit pas là “pour faire joli”. Elle doit incarner quelque chose, faire sentir une attitude.
Et si elle est bien pensée, on aura envie de la coller sur un ordi. Ou de la garder dans un coin de tête.
Sources : Duolingo, Mr. Propre, JO 2024, Osaka 2025
